L comme "Limes, limitis" (2)
Tout n'allait pas sans une certaine surveillance, comme bien l'on pense.
De loin en loin, on avait construit des tours dont le contact visuel avec la précédente et la suivante était toujours assuré. Sans que l'on puisse parler de télégraphe au sens moderne du terme, la communication était donc ininterrompue. Comme ces tours avaient un soubassement en dur, on a pu en reconstruire quelques unes dans le courant du XIXème siècle: celle-ci surplombe la localité d'Arzbach où était stationnée une petite garnison. J'en connais bien une dizaine du même genre dans la région.
La garnison la plus importante était stationnée au fort de Saalburg, au-dessus de Bad Homburg, lui aussi complètement reconstruit et reconverti en musée. On peut y voir les restes d'une installation de chauffage par le sol grâce aux sources d'eau chaude qui ne manquent pas dans cette contrée jadis volcanique.
Je ne connais du limes que ce qui se trouve près de chez nous, le reste pourrait être le thème d'investigations futures en Baden-Württemberg et en Bavière. Par endroits, il y a eu des tracés différents selon l'époque, ce que l'on peut constater en étudiant des cartes routières.
Plus au Sud, le limes a conservé jusqu'à nos jours l'appellation de "mur du diable".
Il n'en est pas moins classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Exercice photographique n°177, "la lettre L".
Dream30 08/06/2013 16:49
escellente explication, je ne connaissais pasBises
Carole59 08/06/2013 8:33
une évocation historique toujours poignanteamitiés
Klaus Kieslich 07/06/2013 17:43
Prima PerspektiveGruß Kaus