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Vieux Fusil


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Goeland argenté

http://fr.wikipedia.org/wiki/Go%C3%A9land_argent%C3%A9#Bibliographie

Régime alimentaire[modifier | modifier le code]


Ce juvénile de 1er hiver vient de capturer une grande étoile de mer (Asterias rubens).
Le goéland argenté est un opportuniste qui consomme aussi bien du poisson que des invertébrés marins (mollusques, crustacés, polychètes, échinodermes…). Il consomme aussi des animaux capturés sur le continent, tels que des insectes et des vers de terre, des œufs d'oiseaux ou des poussins, et même de petits mammifères. Le goéland argenté exerce une forte pression de prédation sur les autres oiseaux de mer, notamment sur ceux nichant en colonie tels que les guillemots, sternes ou macareux, ainsi que sur d'autres espèces d'oiseaux (canards, limicoles…) qui nichent à proximité. Il n'hésite pas non plus à attraper un œuf ou un oisillon d'un autre goéland, y compris de son espèce, s'ils sont laissés sans surveillance. Sur certaines îles de la Frise orientale, comme Spiekeroog, ce sont jusqu'à 7 oisillons sur 10 qui sont victimes de cannibalisme1. Mais il peut aussi être charognard ou se nourrir de déchets de poisson rejetés en mer par les bateaux de pêche, ou encore d'ordures récoltées dans les décharges publiques, voire à la sortie des égouts. Il se nourrit aussi de produits végétaux, comme des baies, des tubercules (par exemple des navets) ou des graines1,4,5.
Fichier:Common guillemot egg theft.ogv

Goéland argenté volant un œuf à un Guillemot de Troïl.
Cette grande diversité dans le régime alimentaire semble surtout valable à l'échelle de l'espèce : les individus ont souvent des comportements alimentaires plus spécialisés, et parfois assez étroitement limités6. Une étude menée en rade de Brest a d'ailleurs montré que les femelles se nourrissaient plus volontiers de lombrics, alors que les mâles étaient dominants sur les décharges7.
Mode d'alimentation[modifier | modifier le code]
Il capture ses proies soit en marchant, soit en nageant en surface, mais ne plonge guère à leur poursuite. Au mieux, il lui arrive, au cours d'une pêche à pied le long de la plage, de se jeter dans une vague pour capturer une proie ou de s'immerger partiellement pour saisir des proies situées à faible profondeur, technique qu'il utilise régulièrement pour récupérer les déchets rejetés par les bateaux de pêche ; dans ce cas, seule l'extrémité des ailes reste émergée8.
Il lui arrive aussi très souvent de dérober les proies capturées par d'autres oiseaux de mer, soit en les harcelant jusqu'à ce qu'ils lâchent leur butin, soit en subtilisant leur proie après leur atterrissage : ce comportement est appelé cleptoparasitisme.


Deux goélands argentés buvant de l'eau de mer.
Il sait ouvrir les coquillages en les laissant tomber d'une dizaine de mètres de hauteur, espérant qu'ils se brisent sous le choc, et n'hésitant pas à recommencer jusqu'à ce qu'il ait obtenu le résultat désiré. Il ne choisit cependant pas toujours pour cela une surface dure, et ses proies disparaissent parfois dans l'eau ou le sable4,1.
Tout comme de nombreuses autres espèces d'oiseaux, il rejette régulièrement par le bec des pelotes de réjection composées des parties dures et indigestes issues des proies. Ces pelotes mesurent en moyenne 20 × 40 mm, mais peuvent parfois être plus volumineuses1.
Ce goéland ne boit de l'eau douce que lorsque celle-ci est disponible. Autrement, il est capable de boire de l'eau de mer et rejette l'excès de sel grâce à des glandes excrétrices situées au-dessus des yeux et débouchant dans les narines. Le liquide saturé en sel tombe alors de son bec sous forme de gouttes9,1


Merci à toutes et à tous. JF

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Exif

APN Canon EOS 450D
Objectif Unknown (174) 120-400mm
Ouverture 5.6
Temps de pose 1/800
Focale 400.0 mm
ISO 100