La Valigia delle Indie

La Valigia delle Indie

Dies ist mein erster gelungener Versuch zwei eingescannte
Bilder zusammenzufügen: schon weiß ich freilich nicht mehr genau wie ich es geschafft habe, und so bleibt es
vorab als Zufallsprodukt...

Zwischen den beiden Bildern, die von Fotoautomaten
aufgenommen worden sind, liegen rund 2.200 Kilometer,
Das linke Bild wurde am 3. Juli 1970 in Calais am Ärmelkanal aufgenommen.
Das rechte Bild wurde am 8. Juli 1970 in Brindisi an der Adria aufgenommen.
Die radsportliche internationale Diagonale Calais-Brindisi
wurde im Mai 1953 von Jean Rey aus Nizza kreiert.
Bis zu meinem Parforceritt stand die beste Zeit bei 143 Stunden und 15 Minuten.
Danach, und bis heute noch, gilt es 123 Stunden und 50 Minuten zu unterbieten.
Dafür gibt es selbstverständlich gute Erklärungen: solche
Leistungen kommen nicht nur mit den Oberschenkeln, sondern auch mit dem Kopf zustande.
Ich hatte die Berichte meiner Vorgänger sorgfältig gelesen, und analysiert, wie und wo sie unterwegs eventuell Zeit verloren hätten.
Parallel dazu habe ich mich für merkwürdige Versuche von
Speleologen interessiert: sie waren ziemlich lang in einer
Höhle geblieben, wo sie mit einem Rythmus von 48 Stunden
statt 24 Stunden gelebt haben.
Genau das gleiche Rezept habe ich ausprobiert, wenn auch
überirdig, und es hat auch funktioniert. Unterwegs habe ich nur zweimal geschlafen, und zwar ungefähr 10 Stunden
in Ambérieu-en-Bugey am Fuß der Voralpen, nach 723 Kilometern, und ungefähr 8 Stunden nach weiteren 700 Kilometern in Imola, kurz vor Rimini.
Die übrigen rund 780 Kilometer, die überwiegend flach sind, wurden größtenteils mit einer Übersetzung von 54 x 13 zurückgelegt, und für die allerletzten 13 Kilometer
habe ich knapp 20 Minuten gebraucht.
Und ein anderer, und nicht unwesentlicher Vorteil gegenüber meinen Vorgängern, waren meine Sprachkenntnisse: bis Turin oder Piacenza kann man vielleicht noch mit der französischen Sprache auskommen,
aber danach ist Schluß.
Mein Versuch sollte nicht Schule machen: die späteren Fahrer haben alle brav jede Nacht geschlafen, und wenn sie gut waren, haben sie bestenfalls im etwa die vorherige Bestmarke erreicht.

Um mich davon (und von der Rückfahrt) zu erholen bin ich am 3.August von Paris nach Norden gestartet. Am 19. August war ich beim Nordkap.

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Ceci est ma première tentative réussie de juxtaposition de
deux images scannées. Naturellement, je ne sais déjà plus comment j'y suis arrivé, aussi cela reste-t'il un produit du hasard...

Les deux photos ont été prises dans des photomatons à
environ 2.200 kilomètres de distance.
La photo de gauche a été prise le 3 juillet 1970 à Calais
au bord de la Manche.
La photo de droite a été prise le 8 juillet 1970 à Brindisi au bord de la Mer Adriatique.

La diagonale cycliste internationale Calais-Brindisi a été
créée par le Niçois Jean Rey en mai 1953.
Jusqu'à ma tentative, le record de l'épreuve était de
143 heures et 15 minutes.
Depuis, et jusqu'à ce jour, le temps à battre est de
123 heures et 50 minutes.
Il va de soi qu'il y a de bonnes raisons à cela: de telles performances ne se réalisent pas seulement avec les cuisses, mais aussi avec la tête.
J'avais soigneusement lu et analysé les récits de mes
prédécesseurs afin de déterminer où et comment ils avaient pu éventuellement perdre du temps en cours de route.
Parallèlement à cela, je me suis intéressé à d'étranges
expériences faites par des spéléologues, qui étaient restés un certain temps au fond d'un gouffre où ils avaient vécu sur un rythme de 48 au lieu de 24 heures.
C'est exactement la recette que j'ai employée, toutefois
à l'air libre, et cela a également fonctionné.
Ainsi, je n'ai dormi que deux fois en cours de route,
d'abord une dizaine d'heures à Ambérieu-en-Bugey, au pied des Préalpes, après
723 kilomètres de route, puis environ huit heures à Imola, peu avant Rimini,
après avoir parcouru à nouveau quelque 700 kilomètres.
Les 780 kilomètres restants, qui sont en majeure partie
plats, ont été couverts avec un braquet de 54 x 13, et il
m'a fallu à peine 20 minutes pour négocier les 13 derniers kilomètres.
Un autre avantage, et non des moindres, par rapport à mes prédécesseurs, ont été mes connaissances linguistiques.
Jusqu'à Turin ou Plaisance, on peut peut-être s'en sortir
en français, mais au-delà de cette partie du parcours, c'est terminé.
Ma tentative ne devait pas faire école: les cyclistes qui
ont participé depuis à l'épreuve ont tous gentiment dormi
toutes les nuits, et dans le meilleur des cas, ils ont
réalisé des temps voisins de l'ancien record.

Pour me reposer de ce raid (et du voyage de retour), je suis parti de Paris vers le Nord le 3 août. Le 19 août,
j'étais au Cap Nord.

Mit dem gleichen Hemdchen an, 40 Jahre später...

Avec la même chemisette, 40 ans plus tard...