Un dimanche...
Je dirais que c'est une photo du tout début des années 1970. C'était en hiver, il n'y avait aucune épreuve cycliste importante au calendrier. Nous avions donc décidé entre amis de faire une sortie décontractée. Un sociétaire de l'association sportive avait gentiment mis à notre disposition le garage de son pavillon pour le repas du midi, et c'est là que cette photo a été prise, je ne sais plus par qui. Évidemment, le repas s'etait poursuivi par nombre de cafés et pousse-cafés, et nous en étions environ au méme point que les rugbymen en pareil cas: le temps était venu de sacrifier au patrimoine en entonnant de bien vilaines chansons du répertoire militaire et des salles de garde. On objectera qu'il y avait des enfants dans l'assistance, mais en parfaite connaissance de cause, nous n'avons pas commencé par ce qu'on réserve pour la fin.
Je suis bien curieux de savoir si ces chants séculaires ont perduré jusqu'à nos jours. Je suis allé il y a longtemps en parler un jour aux actuels tenanciers de "La Bohème du Tertre", et si un touriste asiatique leur avait demandé quelque chose, ils l'auraient sans doute compris mieux que moi... J'ai constaté la même chose en abordant le sujet avec des compatriotes ayant étudié une trentaine d'années après moi: lettre morte...
Je trouve que c'est dommage, parce que c'est encore un morceau de la Belle Époque et de ses cafés-concerts et autres qui s'en va.
Malheureusement, je ne puis rien y changer. Mon dernier devoir sera d'enregistrer une intégrale de ces refrains souvent didactiques tant que j'ai encore un peu de voix..
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